Domotique : une maison connectée à vos besoins !
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Piloter sa maison pour qu’elle s’adapte à nos désirs et à nos besoins, la science-fiction en parle depuis plus d’un demi –siècle… C’est désormais possible grâce à la domotique ! Moyens efficaces pour améliorer sa qualité de vie et faire baisser ses factures, les objets connectés s’installent dans nos maisons. Si comme 40% des français vous pensez que la domotique peut vous aider à faire des économies d’énergie mais que vous ne savez pas comment vous y prendre, ce dossier est fait pour vous ! Qu’est-ce que la domotique ? Quels sont ses avantages ? Quelles sont les solutions existantes et les applications les plus utiles ? On fait le point.
Domotique et maison connectée : quelques données
2e marché pour la domotique à l’échelle européenne, la France n’est pas en reste et les français s’équipent petit à petit. 30% des français possèdent un objet connecté dans leur maison (alarme, TV, électroménager…), et 56% prévoient d’en acheter un. Passage en revue des motivations et des freins relatifs à la maison connectée.
Côté motivations, les français font entrer la domotique chez eux pour 3 raisons principales :
- Assurer la sécurité (62%)
- Favoriser l’accessibilité et le maintien à domicile des séniors (55%)
- Faire des économies d’énergie
Parmi les raisons qui par contre peuvent freiner, on trouve la question de l’utilité réelle de la domotique (70% des appareils sont considérés comme des gadgets), celle du prix (nombreux sont ceux qui y renoncent parce qu’ils pensent que c’est trop cher) et enfin la défiance quant à la fiabilité des réseaux domotiques (insécurité des données, pannes, impacts sur la santé…).
Au cours des 10 prochaines années, elle devrait toutefois se généraliser dans nos maisons et dans nos modes de vie : plus accessible, moins technique, moins chère, la domotique a également fait ses preuves notamment en facilitant le maintien à domicile des personnes âgées.
C’est également un atout de taille pour la transition énergétique des bâtiments, une maison connectée permettant d’atteindre jusqu’à 25% de gain énergétique par rapport à la même maison non connectée.
Domotique, objets connectés, maison intelligente : de quoi parle-t-on ?
Traditionnellement, on parle de domotique pour décrire les techniques permettant d’automatiser l’habitat, de fixer des consignes aux objets qui communiquent entre eux (par exemple pour que les volets se ferment dès que le détecteur de lumière détecte qu’il fait nuit).
Courant électrique, ondes radios : derrière les objets connectés, il y a toute une palette de technologies possibles - et plus ou moins sujettes à controverses - pour les faire communiquer.
Aujourd’hui, les objets connectés interagissent de plus en plus avec les utilisateurs : ils sont des capteurs de nos habitudes, on parle d’Iot, pour Internet des objets.
Grâce à ces objets connectés « nouvelle génération », la domotique se transforme en maison intelligente, la fameuse smart home : on passe de l’automatisation de l’habitat à une interaction directe et instantanée de l’habitant avec son logement.
Une facilité qui ne laisse pas indifférent, plus de 50% des français déclarant vouloir pouvoir interagir sur leur logement depuis leur smartphone.
Quels sont les principaux avantages de la domotique dans le logement ?
Une smart home améliore votre qualité de vie à de nombreux niveaux.
Elle apporte un confort d’usage indéniable au quotidien : elle vous permet par exemple de rentrer dans une maison chaude et douillette alors qu’elle n’a pas été chauffée depuis votre dernier week-end à la campagne, de ne pas avoir à ouvrir vos fenêtres pour fermer vos volets quand il fait 0°C dehors ou qu’il tombe des cordes, de lancer le lave-vaisselle ou la machine à laver depuis le bureau alors que vous avez oublié d’appuyer sur le bouton en partant…
C’est l’alliée d’un logement accessible. En effet, elle facilite grandement les manipulations qui peuvent être pénibles ou complexes, l’âge avançant ou lorsqu’on est en situation de handicap.
La domotique présente un autre avantage, celui de réduire ses factures tout en améliorant le bien-être ressenti dans la maison. En effet, la programmation et le contrôle à distance permet d’éviter le gaspillage des appareils en veille ou des lumières inutiles, d’augmenter leur efficacité (pour chauffer, climatiser, produire de l’eau chaude…) et de profiter du moment où l’énergie est la moins chère !
Cerise sur le gâteau, ces économies sonnantes et trébuchantes ont aussi un impact positif pour la planète. Petit exemple en vidéo avec la domotisation du chalet des Ours par Schneider Electric, un des leaders des protocoles domotiques.
Confort accru, accessibilité facilitée pour vivre longtemps chez soi en toute autonomie, sécurité renforcée, efficacité énergétique, meilleure maîtrise des consommations : la domotique a de nombreuses utilités. Petite revue de ce que proposent les principaux objets connectés liés à l’habitat, par type d’usages.
Domotique et gestion intelligente du chauffage
S'il est indispensable en hiver, il pèse également lourd sur les charges d’un ménage. Aussi, il est possible d’alléger ses factures sans s’en apercevoir et en améliorant son quotidien. Voici un aperçu plus détaillé des atouts que représente la programmation sur ce point.
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Tout d’abord, cela vous permettra de réaliser d’importantes économies sur votre facture énergétique. Vous pourrez sélectionner la température de chaque pièce au regard de vos besoins et de votre rythme. Ainsi, vous chaufferez par exemple davantage les pièces comme le salon et moins les chambres ou le bureau. Vous pourrez également programmer les consignes par pièce en fonction de l’heure de la journée.
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Cela augmentera également votre confort. Le dispositif permettra de maintenir une température constante que vous aurez préalablement définie, en toutes circonstances.
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Enfin, vous participerez activement à la préservation de la planète puisqu’en chauffant de manière optimale, vous sollicitez moins votre matériel et engendrez une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Quel système de programmation adopter ?
Selon que vous soyez équipé d’une chaudière ou d’émetteurs électrique, vous n’opterez pas pour le même système de programmation. Voici quelques indications pour vous aiguiller vers le bon choix.
Si vous êtes équipé d’une chaudière vous pouvez vous équiper des outils de régulation suivants :
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Le programmateur : les programmateurs permettent de réguler la température intérieure selon des scénarios d’occupation préprogrammés. Ainsi, vous pouvez choisir une ambiance plus fraîche la nuit ou encore décider l’arrêt de la chaudière ou des radiateurs lorsque vous êtes au bureau et sa remise en marche juste avant votre retour.
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La sonde extérieure : elle permet d’anticiper les changements de températures extérieurs en les communiquant à la chaudière. Celle-ci adapte alors son mode de chauffe à la météo, de manière à obtenir une température constante à l’intérieur.
Si vous êtes équipés de radiateurs électriques, les types de régulations suivants pourront répondre à vos attentes :
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Le thermostat électronique : muni d’une sonde et relié au radiateur, le thermostat électronique vous permet de sélectionner la chaleur souhaitée selon plusieurs modes (confort, confort -1°C, confort -2°C, éco, hors gel, arrêt). Au regard de vos choix, la sonde prendra en compte les variations de degrés dans la pièce afin d’assurer un mode de chauffe adapté et régulier.
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Le programmateur centralisé : plus performant, il permet de fixer une température pour toute la maison. Couplé à un thermostat d’ambiance et placé dans une pièce de référence, le programmateur pilote le fonctionnement des radiateurs de manière individuelle. Si vous souhaitez mettre en place un mode de chauffe différent en fonction des pièces de votre logement, vous avez par ailleurs la possibilité d’installer plusieurs programmateurs.
Dans les deux cas, votre chauffage peut être couplé à un dispositif de détection d’ouverture des fenêtres pour le couper automatiquement… et éviter de chauffer pour les petits oiseaux !
Il existe également des thermostats multitâches qui vont encore plus loin en intégrant :
- des sondes thermiques mais aussi d’hygrométrie et de présence le contrôle à distance par tous les membres du foyer ;
- l’automatisation de la remise en route par géolocalisation (vous utilisez votre GPS pour rentrer chez vous et hop, le chauffage se remet en route au bon moment) ;
- la prise en compte du cycle de chauffe des différents types de chauffage, pour maximiser leur rendement.
Une programmation qui peut aujourd’hui être pilotée à distance via votre mobile ou votre tablette. En fonction évidemment du prestataire sélectionné, vous aurez la possibilité à travers une interface simple de contrôler au degré près votre intérieur. Une gestion au doigt et à l’œil, qui peut être également centralisée sur un écran tactile disponible à un endroit de votre logement. Vous pourrez également coupler les informations à celles récoltées par les compteurs intelligents type Linky et Gazpar.
Côté fabricants, les principaux acteurs sur ce type de solutions sont Somfy, Chaffoteaux, Delta Dore, et, notre recommandation, Schneider Electric avec son système évolutif Wiser doté d’une intelligence embarquée (contrôle vocal, géolocalisation…)
Combien ça coûte ?
Selon l’équipement choisi, la mise en place d’un programmateur ne représente pas toujours un gros investissement. Par ailleurs, en réduisant vos dépenses énergétiques, vous pourrez l’amortir rapidement. Par exemple :
- Un thermostat d’ambiance vous apportera immédiatement 5% d’économies sur vos factures d’énergie et un gain de confort thermique équivalent.
- Une sonde extérieure réduira de 6% vos dépenses, tandis que le confort thermique ressenti augmentera de 10%.
- Un détecteur d’ouverture des fenêtres vous fera faire 5% d’économies d’énergie supplémentaires.
- Un thermostat multitâche réduira de 10 et 25% vos consommations d’énergie.
En moyenne, comptez entre 100 et 300 euros pour un programmateur de chauffage. Toutefois, selon le type de liaison, cette fourchette peut grimper. Sachez par exemple que pour une chaudière, les coûts de mise en place seront plus bas que pour des radiateurs électriques. En effet, pour ces derniers, chaque émetteur devra impérativement être relié au programmateur. Notez enfin que si vous décidez d’installer un programmateur pour chaque radiateur électrique, il vous en coûtera en moyenne 100 euros par équipement.
Bon à savoir pour allier confort et économies :
- Programmez votre chauffage sur 19°C.
- Pour chaque degré en plus, c’est 7% de consommations énergétiques supplémentaires… et autant d’augmentation de vos factures !
Domotique et gestion des éclairages
Synonyme de modernité, l’application la plus visible de la smart home est la centralisation des éclairages. Commander ses lampes automatiquement c’est tentant : cela présente de nombreux avantages, quelques inconvénients également. On fait le point.
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Cela vous apportera un confort supplémentaire : vous pourrez par exemple programmer l’allumage et l’extinction de vos lumières selon vos présences et vos absences, via la détection automatique de présence. Un outil bien pratique pour les personnes qui ont des difficultés à se déplacer du fait d’un handicap ou de l’âge avançant, et qui ont besoin d’être éclairé de façon réactive pour éviter les chutes…
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Par ailleurs, vous aurez la possibilité de créer des ambiances différentes selon vos envies. De ce fait, vous pourrez augmenter ou diminuer la luminosité dans une pièce à votre guise en fonction de vos besoins.
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Cela vous apportera une sécurité supplémentaire : lorsque vous êtes absent, vous pourrez si vous le souhaitez, simuler une présence en programmant l’allumage de vos luminaires à des horaires préalablement choisis.
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Centraliser vos éclairages vous permettra enfin de réaliser des économies d’énergie : vous n’avez plus besoin de vérifier si tous les points lumineux ont bien été éteints puisqu’ils se gèrent de façon intelligente. En couplant le système à un détecteur de lumière naturelle pour éclairer les sanitaires, les pièces annexes, les entrées intérieures et extérieures, vous éviterez de solliciter vos ampoules lorsque cela n’est pas nécessaire. Les lampes sont mieux gérées et la consommation électrique baisse.
Si les avantages d’un éclairage centralisé ne manquent pas, il faut toutefois prendre en compte certaines limites :
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Pour en disposer chez vous, vous devrez impérativement disposer d’une connexion internet. En effet, il est nécessaire d’installer une centrale de contrôle qui devra être constamment connectée. En cas d’internet indisponible, cela ne pourra pas fonctionner.
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L’investissement de départ reste assez conséquent. Les coûts peuvent fortement varier selon l’équipement choisi mais demeurent importants.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Pour contrôler tous les points lumineux de votre logement, il s’agit de tous les relier entre eux ainsi qu’à un boitier de contrôle (une télécommande la plupart du temps) qui vous permet de le piloter. De manière concrète, cela s’articule autour de trois éléments :
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L’émetteur : c’est celui qui va donner l’ordre.
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Le récepteur : c’est celui qui va exécuter cet ordre. Cet appareillage peut être installé soit au sein-même du tableau électrique, soit au niveau de l’interrupteur, soit directement au niveau de la source lumineuse.
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La source lumineuse : qui va interpréter l’ordre. Notez que si vous souhaitez installer un variateur, il faudra choisir des sources lumineuses adaptées.
Si l’éclairage centralisé est le plus souvent commandé à l’aide d’une télécommande, il existe en outre des systèmes proposant une commande à distance via votre smartphone ou tablette, grâce à des ampoules intelligentes connectées en Wi-Fi ou via des prises pilotables à distance. Vous pourrez ainsi contrôler vos luminaires d’où bon vous semble, que cela soit sur votre lieu de travail ou votre destination de vacances !
Combien ça coûte ?
Le coût de votre installation dépendra de la surface de votre logement et du nombre de point lumineux que vous désirez interfacer. Néanmoins, ce n’est pas ce qu’il y a de plus onéreux. Comptez en moyenne 500 euros pour 10 interrupteurs.
Les ampoules connectées sont encore relativement chères (environ 60€ pièce) et d’usage unique (durée de vie de 20 ans à hauteur de 3h d’utilisation par jour).
Les prises pilotables (environ 50€ pièce) présentent l’avantage d’être robustes dans le temps.
Outre le confort d’usage et les avantages en termes d’accessibilité, le retour sur investissement de l’opération est intéressant sur le long terme : les détecteurs de présence et de lumière naturelle permet de réduire de 5% les consommations.
Domotique et gestion de l’électroménager et du multimédia
Si ces usages peuvent sembler encore un peu gadget, la gestion domotique de l’électroménager et des appareils multimédia permet elle aussi de faire des économies. En effet, les appareils en veille consomment quand même... Par exemple, une télévision consomme sur l’année plus d’énergie en veille qu’en état de marche. Et même lorsque l’on pense avoir complètement éteint son appareil, il continue d’utiliser du courant tant qu’il est branché.
Pour éviter de gaspiller de l’électricité sans avoir à tout débrancher, pensez aux prises programmables. Une prise programmable qui gère les veilles en fonction de vos habitudes d’utilisation coûte environ 60 euros et permet de réaliser jusqu’à 30% d’économies : en 4 mois, vous aurez rentabilisé votre investissement !
Côté électroménager, les fabriquant rivalisent d’ingéniosité : frigo intelligent qui vous assiste dans votre liste de course, four programmable, lave-linge commandable à distance… Ces innovations peuvent faciliter le quotidien.
Mais le véritable intérêt de l’électroménager connecté et pilotable à distance, c’est de profiter de l’énergie la moins chère, avec l’activation des équipements pendant le tarif d’heures creuses ou pendant le moment où votre centrale photovoltaïque est active. Cette option peut vous faire économiser jusqu’à 30% d’électricité. Pour profiter de ce système, vos appareils doivent être suffisamment récents.
La domotique pour suivre de près vos consommations énergétiques
Suivre ses consommations énergétiques n’est pas en soi un facteur d’économies ou de gain de confort. Néanmoins, le suivi et le contrôle des consommations grâce à une box domotique ou des compteurs spécifiques (ampèremètre, capteur de débit, …), permet de détecter des consommations inutiles voire des anomalies.
Selon le système employé, le suivi des consommations sera quotidien ou mensuel, relevé aux compteurs ou synthétisé sur votre tableau de bord, en kWh ou traduit en Euros.
Bon à savoir
La réglementation thermique RT 2012 impose aux constructeurs de logements de mettre à disposition des occupants un système de suivi de sa consommation énergétique.
Ce suivi doit détailler la consommation selon cinq usages identifiés :
- chauffage
- climatisation
- production d’eau chaude sanitaire
- réseau de prises
- « autres » : lumières, VMC, …
Domotique et gestion des ouvertures
La domotique s’invite dans nos maisons pour un pilotage à la star teck des ouvertures.
Alliant sécurité, accessibilité et confort d’usage, la serrure connectée permet d’activer l’ouverture et la fermeture des portes grâce à un badge, un smartphone, la géolocalisation, la reconnaissance vocale ou digitale… Très pratique pour une personne qui a du mal à se déplacer ou à manipuler des clés.
De même, le portail automatique vous facilitera grandement le quotidien, pour un effet « sésame ouvre-toi ». En l’associant à un visiophone nouvelle génération, vous pourrez voir sur votre mobile qui vient vous dire bonjour et lui ouvrir (ou pas) sans bouger de votre canapé.
Mais son application la plus répandue reste la fermeture automatique des volets à la tombée de la nuit ou à la détection des rayons du soleil pendant les périodes de fortes chaleurs, pour éviter stress et acrobaties.
Cette automatisation présente de nombreux avantages mais aussi quelques limites qu’il convient de connaître avant de s’engager dans des travaux.
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C'est le choix de la simplicité : une fois domotisés, plus aucune action de votre part ne sera requise pour les ouvrir ou les fermer puisque vous pourrez les programmer aux horaires que vous souhaitez. En fonction du temps et des saisons, ils s’adapteront à votre rythme.
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C’est une sécurité supplémentaire pour vous et vos biens : lorsque vous vous absentez, l’ouverture et la fermeture automatique de vos volets permet de simuler une présence et, par conséquent, de dissuader d’éventuels cambrioleurs. Ainsi, vous pouvez décider de programmer leur ouverture seulement les week-ends ou tous les jours de la semaine par exemple.
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Vous pouvez contrôler l’ensemble de votre maison : quelle que soit la superficie de votre logement, vous n’aurez plus à les fermer un à un puisque vous pouvez les piloter tous en même temps et ce, peu importe où vous êtes.
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Enfin, cela vous permettra, là encore, des économies d’énergie. On limite ainsi les déperditions de chaleur par les fenêtres et donc les besoins de chauffage. A l’inverse en été, quand le soleil tape sur les vitres, la programmation ou la détection de lumière permet de les fermer automatiquement et de limiter ainsi la surchauffe et les besoins de climatisation.
Ceci étant dit, sachez que vos volets automatisés ne pourront fonctionner en cas de panne de courant à moins d’être alimentés par des panneaux photovoltaïques. Et si vous souhaitez pouvoir les piloter grâce à votre tablette ou smartphone, notez que vous aurez impérativement besoin d’une connexion internet.
Comment cela fonctionne-t-il ?
L’automatisation ne se fera pas de la même manière selon qu’ils soient roulant, ou battants.
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Pour des volets roulants, l’installation est plus simple. Un moteur tubulaire placé dans un axe d’enroulement est installé. Ce dernier est placé dans un coffre en façade ou, lorsque la construction est neuve, directement intégré à la maçonnerie. Pour permettre à la domotique de fonctionner, on place ensuite un récepteur radio dans le coffre du volet.
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Pour des volets battants, c'est un peu plus complexe puisque vous devrez poser des bras électriques permettant d’actionner l’ouverture et la fermeture des menuiseries. Le récepteur radio quant à lui est positionné au niveau de l’encadrement de la fenêtre.
Pour une installation durable et de qualité, il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel.
Combien ça coûte ?
Vous avez décidé de sauter le pas ? Pour des volets roulants, comptez en moyenne un prix de 200 à 400 euros par unité. En revanche, le tarif est un peu plus conséquent pour ce qui est des modèles battants : prévoyez en effet une enveloppe comprise entre 300 et 500 euros.
Domotique et sécurité
Beaucoup de foyers décident de s’équiper en domotique afin de se sentir plus en sûreté chez eux. Voici comment celle-ci se met au service de votre sécurité.
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La domotique vous protège des intrusions : grâce à la programmation automatique des lumières mais aussi au pilotage des ouvertures, le système peut facilement simuler votre présence lorsque vous êtes absents et, de ce fait, dissuader d’éventuels cambrioleurs. Reliée à un système de surveillance, elle permet de déclencher une alarme assez dissuasive.
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Elle vous protège des incendies : les incendies sont très souvent dévastateurs et afin d’éviter le pire, il convient d’agir le plus rapidement possible. Depuis 2015, tous les logements doivent impérativement être équipés d’un DAAF (Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée). Les détecteurs de fumée connectés fonctionneront de la même manière à la différence près qu’ils seront reliés à votre smartphone ou tablette en permanence afin de vous permettre d’agir le plus rapidement possible. De même, avec un détecteur de fumée connecté, vous pouvez programmer le scénario idéal pour évacuer les lieux de la manière la plus sûre (allumage automatique des lumières, déverrouillage de la maison, ouverture du garage etc.).
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Elle prévient les inondations : un dégât des eaux ou une inondation sont moins communs qu’un cambriolage ou qu’un incendie. Pourtant, il ne faut pas sous-estimer ces risques et anticiper d’éventuels incidents. Dans cet optique, vous pouvez équiper votre maison de petits détecteurs placés approximativement à 80 centimètres du sol au sein des pièces à risque (salle de bain, buanderie, cuisine ...). Dès que le capteur perçoit un degré d’humidité anormal, vous en êtes alors immédiatement averti.
Si un incident est détecté à l’intérieur de votre logement (intrusion, inondation, incendie, fuite au monoxyde de carbone), le dispositif peut également, en plus du déclenchement d’une alarme, alerter une entreprise de sécurité directement relié à votre boitier.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Grâce au Wifi (ou 4 G), au réseau électrique, aux ondes radio ou à un câblage, vos équipements électriques sont tous reliés entre eux et commandés par une commande centrale. Celle-ci va recevoir les informations qu'ils transmettent, les analyser et selon la situation, initier les scénarios que vous aurez au préalable définis.
Ceux-ci sont aussi divers que les dangers peuvent l’être : dans le cas d’un cambriolage, la centrale de pilotage vous alertera et dans le même temps déclenchera une alarme, éventuellement orienter les caméras pour filmer les importuns ou déclenchera la fermeture automatique de vos volets selon ce que vous aurez préalablement défini. De même, si vous vous apercevez sur votre lieu de vacances que vous avez oublié de verrouiller une porte ou de fermer une fenêtre, vous pourrez envoyer un signal à la centrale de pilotage depuis votre tablette ou téléphone afin que cela soit fait de manière automatique.
Maison sécurisée via la domotique : quel prix ?
Les systèmes et accessoires de domotique consacrés à la sécurité sont multiples et le coût de votre installation dépendra des équipements choisis.
Toutefois, pour un équipement basique comprenant la centrale de pilotage ainsi qu’une alarme, prévoyez en moyenne un prix de 200 euros. A cela il faudra ajoutez environ 50 euros pour un détecteur de mouvement et 80 euros pour une caméra.
Domotique : le choix du système
Les premières installations de domotique utilisaient le câblage pour relier les appareils entre eux : le câblage domotique spécifique ou le courant porteur en ligne (CPL). C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui ce qui facilite sa mise en place, avec la démocratisation des box domotiques basées sur les protocole Z-wawe ou zigBee, la connexion wifi (ou 4 G) sécurisée reliée à une centrale de pilotage pour que vos équipements puissent être gérés à distance depuis votre smartphone ou tablette. Ceci étant dit, les systèmes connectés sans fil ont également quelques inconvénients.
Aperçu des avantages et des inconvénients de chaque système.
La solution « haute performance » : le câblage domotique spécifique
Le câblage domotique spécifique consiste à mettre en place, dans la maison, un circuit de liaisons (câbles électriques ou en fibre optique), centralisées dans un tableau de répartition. Les périphériques (prises, lumières, protections solaires, fenêtres, porte, radiateurs…) que l’on souhaite rendre pilotables sont connectés via le câblage spécifique.
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La solution « connectée » : la box domotique
Une boite de pilotage, des périphériques « plug&play » (équipements et électroménager) et une communication des informations par ondes radios entre les deux : c’est le principe de la box domotique, un protocole sans fil qui peut s’appuyer sur différents types de supports technologiques tels que les fréquences Radio (le Z-wawe, protocole le plus répandu, suivi du ZigBee), le wi-fi, le bluetooth…
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La solution « mixte » : le courant porteur en ligne (CPL)
Ici c’est le courant électrique qui fait transiter les informations entre le boitier central et les différents périphériques. Les boitiers centraux sont pour la plupart compatibles avec un pilotage sans fil.
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Domotique : le choix du professionnel
C’est décidé, vous vous lancez dans la maison intelligente ? Les systèmes domotiques nécessitent des connaissances approfondies en informatique et réseaux pour un fonctionnement fiable et durable. Selon les configurations, il vous faudra faire appel à un électricien ou à un domoticien.